Pendant plusieurs années, Jérôme Burlion a suivi l'équipe nationale handisport de tennis de table dont fait partie Marc Ledoux.

Tout juste rentré de l'Open du Chili, compétition internationale durant laquelle Marc a remporté une médaille d'OR en individuel et l'OR par équipe (associé au français Thomas Bouvais), ce dernier a répondu à quelques questions.

Marc , Comment s'est déroulé l'Open du Chili ?

J'ai remporté les simples grâce à une belle performance contre le huitième mondial, le français Thomas Bouvais.

Je suis heureux, mon objectif initial était de tout donner pour accéder au podium. Je me suis fait peur en demi-finale lorsque j'ai appris que j'étais opposé au champion continental des Amériques. Je me suis finalement imposé 3-0 .

En Team, associé à Thomas Bouvais, nous sommes sortis de notre poule en nous imposant trois fois 3-0. L'objectif de départ était de ramener des points positifs pour le classement mondial. J'ai fait le maximum et m'attends donc à remonter de deux ou trois places dans le ranking mondial de février 2020 et donc rentrer à nouveau dans le Top 10.

C'est de bon augure pour les jeux olympiques de Tokyo 2020. La sélection se termine en avril 2020. Afin d'être sélectionné, je dois être dans le Top 12 mondial.

Comment se passe ta préparation ?

Je dois encore participer à trois compétitions avant la clôture du ranking en Avril. L'Open de Pologne en février, l'Open d'Espagne début mars et l'Open d'Italie fin mars. Il va falloir être fort physiquement et mentalement.

Je peux compter sur l'aide de sparrings professionnels comme Christian Blondiau et Benjamin Rogiers ainsi que sur le soutien de la LHF (Ligue Handisport Francophone) et du BPC (Belgian Paralympic Commitee) qui mettent en place des structures pour les athlètes de Haut Niveau.

A l'Heure Actuelle, quel est ton objectif principal ?

Mon objectif final est de participer à mes cinquièmes jeux paralympiques à Tokyo.

J'espère ainsi avoir la chance de jouer en Team avec Laurens Devos, champion paralympique en titre.

Marc Ledoux et son coach, Michel Verhaverbeke